Le Grand Hôtel de Divonne

Le Groupe Partouche, numéro deux des casinos français, a annoncé ce mois-ci qu’il souhaitait se séparer de plusieurs de ses hôtels, dont le Grand Hôtel de Divonne-les-Bains, et ce suite à une activité en baisse depuis 2008. L’important déficit engendré depuis cette date les a effectivement menés à faire des concessions importantes au regard de leurs fonds et de leurs établissements.

Le groupe Partouche en difficultés financières

En difficulté depuis 2008, le groupe français Partouche, numéro deux des casinos en France et également présents à l’international, s’est placé fin septembre sous procédure de sauvegarde suite au refus de ses créanciers de réaménager leur dette qui s’élève actuellement à près de 235 millions d’euros.

Le président du groupe, Fabrice Paire, espère que le Tribunal de Commerce de Paris valide ce plan de sauvegarde d’ici le mois de septembre et accepte le rythme des remboursements proposés par le numéro deux des casinos en France.

Afin de procéder à ces remboursements, le groupe se voit donc dans l’obligation de se séparer de certains de leurs actifs non stratégiques tels que des fonds et des murs d’hôtels.

Le Grand Hôtel de Divonne en fait les frais

Sur le plan français, Partouche souhaite donc se séparer de trois de ses hôtels situés à proximité de casinos qu’il exploite. Parmi eux, le Pavillon de la Rotonde, à Charbonnière-les-Bains, près de Lyon ; l’hôtel du casino de Juan-les Pins, à côté d’Antibes, et le bien connu Grand Hôtel de Divonne-les-Bains.

Ces ventes ne sont pas les seules sur la liste des cessions du groupe. Partouche a également dû abandonner son casino de Dinant, revendu pour la modique somme de 10,75 millions d’euros et dont l’activité a contribué au déficit du groupe à hauteur de 200 mille euros, ainsi que son ensemble immobilier de Reno, aux États-Unis, pour 2,2 millions d’euros. Ce dernier était inexploité depuis presque dix ans, précise Fabrice Paire.

Sans compter les ventes, annoncées début novembre, de leur casino belge de Knokke et de leur actifs d’immobilier en Espagne et en France, le tout pour un total avoisinant les 25 millions d’euros. Avec toutes ces cessions, on peut espérer que le groupe Partouche arrive enfin à sortir la tête de l’eau.