le capricorne asiatique

Mi-septembre, une multitude d’arbres ont du être abattus à Divonne-les-Bains suite à la présence d’un insecte ravageur de la famille des coléoptères : le capricorne asiatique. Il a été repéré dans plusieurs plantations citadine et la ville a préféré prendre des mesures radicales afin de stopper la propagation de cette larve vorace qui s’attaque principalement à la sève des bois tendres tels que le bouleau, l’érable ou encore le platane.

Onze arbres abattus

Ce sont donc onze arbres qui ont du être abattus le 21 septembre à Divonne-les-Bains. Pour ces jeunes érables, aucune autre issue n’était possible que celle de la tronçonneuse. Ils ont du être abattus puis broyés car tous étaient infestés en leur cœur par un insecte vorace aperçu dans la ville fin août.

C’est grâce à la vigilance d’un particulier habitant à proximité du site que l’infestation a pu être repérée. Il a découvert un coléoptère vivant dans les alentours de son logement, et l’a rapporté aux autorités, ce qui a permis de déterminer qu’il s’agissait bien d’un capricorne asiatique.

Le capricorne asiatique, un ennemi redoutable des arbres citadins

Importé accidentellement de Chine par le biais de matériaux de construction comme les emballages en bois, ces bêtes attaquent l’écorce des arbres ou y creusent des petites galeries pour y pondre leurs œufs, ces derniers se transformant en grosses larves friandes de la sève de l’arbre. Cette espèce inconnue chez nous s’installe progressivement en Europe.

C’est un ravageur redoutable ne représente pas de danger pour les populations ni les animaux. Il n’a pas de venin ni ne mord pas et n’est pas non plus dangereux pour les poutres et charpentes de nos habitations. Par contre il s’attaque à un grand nombre d’espèces d’arbre et d’arbustes feuillus et peut à terme provoquer leur mort en trois à cinq ans.

Les scientifiques y mettent du leur

Ces opérations d’abattage ont permis a une équipe de scientifiques de travailler et prélever quelques larves et symptômes afin de les aider à déterminer le niveau d’infestation des arbres, leur but étant de savoir depuis combien de temps ils étaient là et combien de cycles ils avaient déjà pu effecteur dans ces arbres. C’est également grâce à une analyse moléculaire qu’ils ont pu précisément rattacher l’espèce au capricorne asiatique.

L’invasion de cet insecte a également inquiété les voisins suisses qui ont participé à l’étude qui a suivi l’abatage. Une réunion d’information a été organisée en mairie le jour suivant pour informer la population.